Cabotage en goélette "bretonne" - Madagascar

En 1861 le roi Radama II, soucieux d'ouvrir son pays sur l'extérieur, sollicite de Napoléon III l'envoi de charpentiers de marine. C'est à Joachim et à ses trois fils, originaires de Bretagne, que cette mission de coopération technique est confiée. Ils s'installent à Belo sur Mer, village de pêcheurs à 80 km au Sud de Morondava. Ainsi commence l'histoire des goélettes de la Côte Ouest de Madagascar. Ces français enseignent alors aux autochtones, les Vezos, l'art de fabriquer des goélettes. Les Vezos, les nomades marins de la région, aujourd'hui en grande partie sédentarisés, deviennent d'habiles constructeurs de ces bateaux à la mode française tout en préservant leur patrimoine maritime : la pirogue à voile. Aujourd'hui les bretons sont partis mais les gestes sont restés. La région s'est progressivement désenclavée et la survie des villages côtiers dépend en grande partie du fret maritime assuré par ces goélettes entre Tuléar et Morondave. A Belo sur Mer, les apprentis, véritables maîtres-charpentiers, transmettent à leur descendance un savoir empirique.

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